Le cessez-le-feu n'est pas la paix, la paix n'est pas la justice, la justice n'est pas l'abolition des crimes et des douleurs ni des revanches à venir mais le feu a cessé. Trahis peut-être demain à nouveau, trompés encore et encore, les Gazaouis remontent vers le nord.
Affamés, en haillons, ils reprennent encore et encore leur exode brinquebalant, le barda sur le dos, les mômes dans les bras, la faim au ventre, le deuil partout, la puanteur de la mort partout, les bouts de cadavres sous les décombres, les engins non explosés, la terre et l'eau infestées, les dizaines de milliers de blessés et de malades sans soin.
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